Accompagnement individuel
Les accompagnements en pair-aidance peuvent être très différents d’une personne à l’autre.
Toutefois certains principes demeurent.
Le déroulement d'un rendez-vous
- Un rendez-vous classique dure en moyenne 45 minutes, il peut durer moins mais pas plus.
Sa fréquence générale peut être hebdomadaire ou bimensuel selon les besoins de la personne mais il arrive aussi que je propose des appels courts plusieurs fois par semaine, selon les besoins de la personne (état de crise, procrastination forte, accompagnement sur une période difficile) - Les rendez-vous peuvent avoir lieu en présentiel au domicile de la personne (sur les secteurs de Melun et Fontainebleau),
en visioconférence ou par téléphone.
Les principes
- Ma pratique est basée sur les principes du rétablissement en santé mentale
- Je pratique le tutoiement réciproque, si cela convient.
- J’utilise beaucoup d’outils de psycho-éducation
- Je peux travailler en secret professionnel partagé si les autres professionnels de soin et la personne en sont d’accord.
- Je peux partager librement sur mon parcours, je répondrais en toute transparence à une question dont la réponse peut être pertinente dans le travail entamé.
Quelle est la différence avec une psychothérapie ?
Le travail en pair-aidance est très complémentaire d’une psychothérapie et c’est souvent quand d’autres professionnels sont impliqués que la personne se rétablit le mieux.
Pour autant, ce sont deux choses bien différentes : je dis souvent que si la situation d’une personne était une pelote de laine emmêlée, je serais celle qui l’aide à trouver où sont les nœuds mais c’est ensuite en psychothérapie qu’elle pourra trouver comment le défaire.
Je ne vais pas non plus travailler sur les traumatismes, sur les mises en échec, sur les problèmes de dépendance etc.
En tant que pair-aidante, je vais plutôt accompagner la personne sur la gestion de son quotidien, sur l’identification de ses besoins, de ses peurs, de ses freins et de ses stratégies efficaces. Je vais aussi travailler à développer son empowerment, l’aider à assumer et se sentir légitime à s’autodéterminer. Je peux aussi être amené à soutenir la personne dans des situations de stigmatisation ou d’auto-stigmatisation. (lien)